Dans sa salle de bain, Bof le mollasson
se prélassait, savourant, ou plutôt subissant, son bain quotidien.
La lassitude l'envahissait : "Encore un bain... Quelle barbe..."
pensa-t-il, ses yeux fixés sur le plafond comme si celui-ci allait
lui révéler le sens de la vie. Puis une idée jaillit : "Tiens,
si on tuait le temps !"
Son imagination fertile dérailla, et
une lueur de folie traversa son regard. "Je suis un pirate !",
déclara-t-il, presque convaincu. D’un coup, sa baignoire devint
alors son fier navire de pirate des Caraïbes. Tout en jubilant se
frictionnant le corps avec avec une ardeur renouvelée, de cette
mousse exubérante bof se confectionna une barbe improviser,
endossant ainsi le rôle des plus grands flibustiers.
Sa baignoire, un vaisseau pirate des
Caraïbes, et l’eau tiède se transforma en océan déchaîné.
Armé de sa brosse à dos en guise de sabre, il brandit son "arme"
vers un horizon imaginaire, hurlant des ordres à ses matelots
fictifs : "À tribord toute !
Il se mit à faire déborder l’eau de la baignoire inondant le carrelage, lançant des vagues à répétition comme si son "vaisseau" affrontait une tempête. Ses bras battaient l'eau, il hurlait des ordres à une horde de matelots imaginaires. " À l’abordage ! Et Ramenez-moi ce trésor bande de mollusques !"
Il se mit à faire déborder l’eau de la baignoire inondant le carrelage, lançant des vagues à répétition comme si son "vaisseau" affrontait une tempête. Ses bras battaient l'eau, il hurlait des ordres à une horde de matelots imaginaires. " À l’abordage ! Et Ramenez-moi ce trésor bande de mollusques !"
Puis, après ces efforts délirants,
l’adrénaline retombée, il s’endormit sur son "navire",
bercé par les flots imaginaires. La fatigue l'emporta, les paupières
lourdes, Bof sombra dans un sommeil agité, dérivant sur les flots
oniriques de ses aventures de contrebande. Sa tête, glissant peu à
peu sous l’eau, le fit soudain sursauter, le réveillant juste à
temps pour éviter de se noyer tout en jaillissant de la baignoire
dans un sursaut de paniques.
Et là, surprise : la salle de bain
n’était plus là. À la place, il se trouvait à bord d'un
véritable galion, sabre
en mains avec
l’eau glacée lui montant jusqu’à la taille. Le bois craquait
sous les vagues, et le vent fouettait son visage. "Mais...
mais... où suis-je ?" bredouilla-t-il, entre deux frissons. Il
se tourna pour apercevoir, dans la brume, des silhouettes de pirates
menaçants le dévisager, leurs rires sardoniques résonnant dans la
nuit.
"Mais non, ça ne peut pas être
vrai... Je suis encore dans mon bain... n’est-ce pas ?"
tenta-t-il de se rassurer, mais
l'eau jusqu’à
la taille lui confirma que quelque chose n’allait pas. Un
type à la jambe de bois s’approcha, brandissant une épée
rouillée. Bof recula, balbutiant : "Non mais attendez, c’est
juste un délire ! Je ne suis pas prêt pour une attaque de... euh,
vrais pirates ?"
Le pirate le toisa, la bouche tordue en
un sourire moqueur. "Parle, étranger ! Qui es-tu, et que
fais-tu sur NOTRE navire ?" Bof, essayant de garder son calme,
haussa les épaules et lança la première chose qui lui passa par la
tête :
"Moi ? Je suis... vote capitaine ! Et si vous avez besoin d’un coup de main pour récurer le pont, je suis votre homme."
"Moi ? Je suis... vote capitaine ! Et si vous avez besoin d’un coup de main pour récurer le pont, je suis votre homme."
Le pirate, incrédule, le toisa de la
tête aux pieds une seconde fois et leva un sourcil, "Pardon !"
mais avant qu’il ne puisse réagir, le navire tangua brusquement,
faisant basculer Bof dans l’eau glaciale jusqu’aux épaules.
L’attaque des pirates avait été sournoise et rapide, et déjà
les boulets de canon sifflèrent au-dessus de sa tête, éclatant les
tonneaux de rhum. Et tandis que les explosions retentissaient tout
autour, Bof se demandait sérieusement s’il ne valait pas mieux
rester dans sa baignoire, même froide et déprimante.
Mais le pire restait à venir : un coup
de canon fit éclater la rambarde du navire, projetant Bof hors du
galion et le replongeant dans une eau glacée. Il se débattit,
agitant ses bras dans tous les sens, pour soudain émerger... dans sa
salle de bain, trempé jusqu’aux os, la baignoire débordant d’eau
froide et de mousse éparse. Le sol était inondé, et son reflet
dans le miroir lui offrait l’image d’un pirate en détresse, le
visage couvert de mousse et la brosse à dos toujours en main.
Bof regarda autour de lui, réalisant
que tout n’avait été qu’un rêve – un rêve ou une étrange
hallucination. "Bon... Peut-être que demain, je vais me
contenter d'une douche," se dit-il, avant de contempler les
dégâts dans sa salle de bain inondée. "Enfin, après avoir
écopé le pont... euh, le carrelage." Et sur cette pensée, Bof
ramassa une éponge, un soupir amusé aux lèvres.
Bof tourna les talons tout en Négligeant du regard des bijoux en or d'une valeur inestimable qui trônais fièrement dans le fond de la baignoire.
Bof tourna les talons tout en Négligeant du regard des bijoux en or d'une valeur inestimable qui trônais fièrement dans le fond de la baignoire.
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